Libres Expressions

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La Chine au panthéon mondial de l’architecture

Azzedine G. Mansour – 02 mars 2011

 

L’année 2012 voit l’entrée, pour la première fois, d’un Chinois au panthéon des grands architectes qui ont marqué par leurs diverses réalisations notre environnement construit. Le prestigieux prix international Pritzker [1], l’équivalent du Nobel de l’architecture, a été décerné à Wang Shu. Il vient souligner le talent créatif, la vision, l’engagement et les contributions de cet architecte de 48 ans, et honorer en même temps son épouse et collaboratrice, Lu Wenyu, ainsi que son atelier Amateur Architecture Studio [2] qui rassemble autour d’une même philosophie de nombreux étudiants, maçons et professeurs collaborant ensemble, telle une famille, depuis 1998 à Hangzhou, à plus de 200 kilomètres au sud-ouest de Shanghai.

  Le Musée des beaux-arts à Ningbo et l’université des beaux-arts de Xiangshan (en haut) à Hangzhou, réalisés par Wang Shu (portrait). Tim Franco. Courtesy Gallerie Navarra, « MADE BY CHINESE » (à paraître)

Source : Frédéric Edelman, Jérémie Descamps, « Un Chinois entre au panthéon de l’architecture », in : Le Monde, 1er mars 2012, p. 22

 

Wang Shu appartient à cette nouvelle génération d'architectes chinois qui tentent de s’affranchir de la façon de faire de ces grosses agences étatiques héritées des forts moments de l’époque communiste et qui, s’attribuant le monopole de l’ensemble de la production architecturale et urbaine, continuent de façonner l’environnement construit de la Chine tout entière. Dans un pays qui se modernise à une vitesse effarante et où l’univers urbain est en pleine mutation, cette nouvelle vague de « créateurs » vient s’affirmer par une nouvelle pratique moins minée par la bureaucratie, beaucoup plus inventive et critique qui revendique une architecture plus humaniste et moins uniforme. Cherchant à adapter leur riche passé architectural aux nouveaux enjeux économiques auxquels leur pays est confronté, ces nouveaux architectes font un travail remarquable à tous points de vue et proposent des solutions originales qui assurent à la fois une réinterprétation réussie de leur tradition dans l’architecture contemporaine et une douce adaptation du cadre de vie de leurs concitoyens aux changements rapides de leur société. S’inscrivant désormais aux antipodes d’une pratique architecturale longtemps confinée entre « un goût (prononcé) pour les signes les plus mégalomanes de la jetset architecturale internationale (et une fascination on ne peut démesurée) pour les modèles occidentaux et les formes dérivées des ordinateurs », comme le faisait remarquer à sa manière Frédéric Edelman dans un article du quotidien Le Monde [3], cette nouvelle génération d’architectes cherche à protéger leur culture urbaine « des contingences de la commande », qui « se chiffre parfois en millions de mètres carrés » [4], en empruntant les voies de la qualité et de l’éthique qui privilégient non seulement les échanges de savoirs entre tous les acteurs de la construction, mais accordent également au savoir-faire des artisans la place qui lui revient de droit dans le projet architectural. Dans la pratique, la réinterprétation contemporaine de la tradition chinoise prônée par cette jeune génération de constructeurs se manifeste concrètement par le recours dans leurs projets aux techniques traditionnelles de construction, aux systèmes de ventilation naturelle, et par l’usage de matériaux durables ou l’intégration des éléments de récupération, telles que les anciennes briques, les tuiles provenant des vieux quartiers et des villages démolis sans état d’âme sous l’effet d’une course effrénée vers une  modernisation à outrance qui secoue la Chine depuis les deux dernières décennies.

 

Vue extérieure de la "Ceramic House" conçue par l'architecte chinois Wang Shu, lauréat du Pritzker Prize 2012. AP/LV HENGZHONG

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/02/29/un-chinois-entre-au-pantheon-de-l-architecture_1649784_3246.html

 

C’est précisément dans cet ordre des choses que se situent les réalisations de Wang Shu, réalisations qui se fondent, selon les critiques et les observateurs, sur un principe fondamental à ses yeux : « la quête d’une identité moderne qui ne nie pas la civilisation chinoise » et le dépassement « de la distinction (que les hommes font généralement) entre le passé et le monde contemporain », comme il l’a récemment expliqué lors de la leçon inaugurale de l'École de Chaillot, le 31 janvier 2012 [5]. Ce désir de vouloir à tout prix concilier tradition et modernité, que l’on peut d’ailleurs facilement déceler dans la plus part de ses projets et qui peut parfois déconcerter nombre de Chinois, aussi bien parmi les architectes « occidentalisés » que dans le cercle des défenseurs acharnés du patrimoine, ne fait pas de lui un passéiste pour autant. Dans sa démarche, ce qui l'intéresse, c’est d’observer avec beaucoup d’intérêt les expériences héritées de siècles de construction, d’en tirer des leçons et de réadapter les savoirs traditionnels en les intégrant dans notre manière contemporaine de façonner l’environnement bâti, car « la distinction nette, dit-il, entre "tradition" et "modernité" est abstraite et simpliste, et ne reflète pas la réalité. » De la riche tradition architecturale et urbaine de son pays, il cherche à redonner vie à la mémoire imprégnée non seulement dans les matériaux anciens qu’il récupère et réintroduit dans des constructions originales, mais dans l'organisation des lieux aussi qu’il réinterprète de manière à ce qu’ils constituent des ensembles actualisés dans lesquels des éléments modernes viennent prendre place de façon harmonieuse. « Je n’ai pas inventé, dit-il à ce sujet, la réutilisation de matériaux recyclés. Cela se retrouve dans notre tradition constructive... Par ailleurs, en tant qu'architecte, on ne peut pas ne pas réagir à autant de matériaux laissés par les destructions de bâtiments anciens. Comment réutiliser ces matériaux sur des réalisations contemporaines, c'est cela l'attitude que devrait avoir l'architecte contemporain. »


L’attitude qu’il résume ici s’exprime de façon particulièrement originale dans l'une de ses interventions en cours à Hangzhou. Dans cette capitale de la province du Zhejiang, longtemps célébrée pour sa beauté et où les traces archéologiques de la Chine sous le règne de la dynastie Song du Sud (1127-1279) [6] risquent de passer irrémédiablement sous les bulldozers, il s’est vu confier la rénovation d’un important ensemble urbain : un quartier tout entier situé autour de la rue Zhongshan Lu qui constitue l’épine dorsale ou l’élément structurant de la ville. Dans sa proposition d’aménagement, Wang Shu a opté pour la préservation de l’histoire antique de cet important secteur en reconstituant la forme ancienne de la rue, gardant intact une série de bâtiments qui abritaient dans le passé de vastes pharmacies traditionnelles et intégrant à l’ensemble « des éléments modernes, comme l’expliquaient F. Edelman et J. Deschamps, dont le profil étrange pourrait avoir été inspiré par celui des ouvertures de la région de Suzhou, connue comme la « Venise chinoise » » [7].

 

 

Musée d'histoire de Ningbo, réalisé par l'architecte chinois Wang Shu en 2008. LV HENGZHONG

Source : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/02/29/un-chinois-entre-au-pantheon-de-l-architecture_1649784_3246.html

 

Ce souci de vouloir réconcilier tradition et modernité, il le manifeste également dans ses autres projets, « surtout des équipements culturels, dans lesquels il fait preuve d’une approche sensible et poétique du savoir-faire constructif traditionnel tout en utilisant un vocabulaire architectural très contemporain. » [8] Parmi ces projets, on peut citer la bibliothèque du collège Wenzheng à l’Université de Suzhou (2000), le Musée d’art contemporain de Ningbo (2005), les « Five Scattered Houses » à Ningbo (2006), le Jardin des tuiles à la Xe biennale de Venise (2006), la « maison de la céramique » dans le parc de Jinhua (2007). Mais, outre cette dimension relative à la réadaptation des techniques anciennes de construction à l’architecture contemporaine, Wang Shu s’est donné la noble mission de réinterpréter également les formes et les usages du passé à ses réalisations afin d’assurer une continuité, souvent sacrifiée en Chine ces dernières décennies, avec la tradition. Parmi ses projets où l’on voit manifester ce parti pris, on peut pointer du doigt ses tours d’habitation érigées en 2006 et ses travaux de rénovation qu’il a menés le long de la rue Zhongshan en 2009 à Hangzhou. Son pavillon Tengtou-Ningbo à l’Exposition universelle de Shanghai (2010) illustre, lui aussi, sa constante détermination de vouloir recréer cette continuité historique entre le passé et le présent...

 

 

Le pavillon Ningbo Tengtou, à Shanghaï. AP/Fu Xing

Source : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/02/28/l-architecte-chinois-wang-shu-laureat-du-pritzker-2012_1649117_3216.html#ens_id=1649286

 

Une autre dimension, celle de l’intégration des édifices à leurs milieux urbain, social et naturel, caractérise également l’ensemble de son œuvre. Se traduisant chez Wang Shu par une volonté d’assurer des relations permanentes entre les bâtiments, l’assiette géographique dans laquelle ils s’insèrent, le paysage environnant et la nature, cet aspect non moins important à ses yeux s’exprime de façon exceptionnelle dans l’architecture du Campus Xiangshan de l’École supérieure des Beaux-Arts à Hangzhou (2004-2007). Situés à l’extérieur de la ville, au pied d’une montagne où pousse un des thés les plus précieux de Chine, les bâtiments proposés se fondent harmonieusement, aussi bien par leurs formes que par leur agencement, dans un ravissant décor champêtre. L’usage de matériaux de construction, récupérés des vieux quartiers démolis, vient renforcer cette intégration si bien que l’ensemble offre l’aspect d’« un campus d’exception, sur le plan architectural, (érigé) dans un cadre idyllique. » [9] Le Musée d’histoire qu’il réalisa à Ningbo en 2008 et les travaux de réhabilitation des friches portuaires de Zhoushan qu’il mène actuellement en collaboration avec d’autres architectes lauréats comme lui du Global Award témoignent, eux aussi, de l’importance que revêt cette dimension dans sa démarche conceptuelle et illustrent, en d’autres termes, « toute l’attention qu’il porte au site, à son histoire et à ses anciens usages… » [10] Il en est de même pour son Musée des Beaux-Arts érigé à Ningbo en 2005 et où il a repris des techniques anciennes et utilisé des matériaux naturels, tels que le bois, la pierre, la tuile d’argile, etc., qui contribuent grandement à son ancrage dans le paysage environnant.

 

L'architecte chinois a présenté son installation "Decay of a dome", à la Biennale de Venise

en 2010. Lu Wenyu

Source : http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/02/28/l-architecte-chinois-wang-shu-laureat-du-pritzker-2012_1649117_3216.html#ens_id=1649286

 

Sur le plan urbain, Wang Shu est un farouche partisan du « slow build ». En effet, dès ses premières réalisations, il a adopté une position originale par rapport aux constructions issues du processus d’urbanisation en vigueur en Chine depuis les deux dernières décennies [11]. Ce processus est si rapide qu’il a permis la naissance d’une centaine de villes nouvelles (minières, touristiques, militaires, industrielles), la plus part du temps non fonctionnelles et entièrement coupées de leur environnement [12]. Contrairement aux promoteurs de ce boom urbain, qui ne laisse pas la moindre place à la réflexion et qui risque de faire du rêve chinois de « villes meilleures », thème de l’exposition universelle de Shanghai, un véritable cauchemar dans un proche avenir, Wang Shu prône une urbanisation beaucoup plus réfléchie, plus proche des populations et, par conséquent, plus attentive à leurs aspirations et leur histoire. Pour lui, la redécouverte de la tradition, sa compréhension et sa réinterprétation enfin dans le remodelage de notre environnement contemporain sont garants de qualité à tous points de vue : architectural, urbain et paysager... Cette position sur la préservation d’un lien viscéral er permanent entre tradition et modernité, qui semble constituer désormais la ligne directrice chez la jeune architecture en Chine, rappelle des propos tenus, en 1943, par la philosophe française Simone Veil dans son L’enracinement : « l’opposition, écrit-elle, entre l’avenir et le passé est absurde. L’avenir ne nous apporte rien, ne nous donne rien ; c’est nous qui pour le construire devons tout lui donner, lui donner notre vie elle-même. Mais pour donner il faut posséder, et nous ne possédons d’autre vie, d’autre sève, que les trésors hérités du passé et digérés, assimilés, recréés par nous. De tous les besoins de l’âme humaine, il n’y en a pas de plus vital que le passé. » [13]

 

Enfin, en désignant Wang Shu lauréat du Prix Pritzker 2012, on vient de franchir « une étape importante, comme l’expliquait Thomas J. Pritzker, président de la Fondation Hyatt, dans la reconnaissance du rôle que la Chine (est en train de) jouer dans le développement des idées architecturales. » Décerné, en effet, pour la première fois à un architecte chinois (I. M. Pei, américain, a été le premier architecte né en Chine, à l’obtenir en 1983), ce prix vient non seulement honorer un créateur de talent, mais accueillir également l’« Empire du milieu » dans le panthéon mondial de l’architecture. Ceci est d’autant plus mérité qu’au rythme que connait la production chinoise en matière d’architecture et d’urbanisme, depuis les vingt dernières années, la contribution de cette puissance économique émergente serait sans nul doute très significatif aussi bien pour elle-même que pour le monde tout entier. Reste à espérer que la jeune génération d’architectes, tel que Wang Shu, qui revendique « la bonne relation du présent au passé », parvienne très rapidement à s’imposer au sein de la société chinoise et trouver, aussi bien parmi ses populations que chez ses élites, notamment dans le cercle des promoteurs du récent processus d’urbanisation qu’elle connait, un écho favorable susceptible de replacer la revendication d’« une architecture profondément ancrée dans la tradition » plutôt que résolument « tournée vers le futur » au cœur de la réflexion à l’origine de cet impressionnant processus qui invite au débat. En tout cas, « comme avec toute grande architecture, le travail de Wang Shu est en mesure de transcender ce débat, en faisant une architecture qui est intemporelle, profondément enracinée dans son contexte et cependant universelle. » (Global Post, New York Times, 27 février 2012).

 

Video – 1 –

Architecture Biennale - Amateur Architecture Studio

(NOW Interviews)

 http://www.youtube.com/watch?v=xJgutvuS378&feature=player_embedded.

 



Video – 2 –

Interview Wangshu, architecte chinois

http://www.dailymotion.com/video/xk5bj7_interview-wangshu-architecte-chinois_tech?start=45#from=embed

 


Interview Wangshu, architecte chinois par Eco-city

 

Notes et références bibliographiques

 

[1] Ce prix fut établi en 1979 par la famille Pritzker de Chicago et est géré par leur Fondation Hyatt. Décerné annuellement à un architecte dont les réalisations se distinguent de façon particulière, il se compose d’une somme de 100 000 dollars américains et d’un médaillon de bronze, et est remis au lauréat lors d’une cérémonie tenue sur un site architecturalement significatif à travers le monde entier. Dans le passé, il a honoré de célèbres architectes parmi lesquels on compte Richard Meir (1984), Kanzo Tange (1987), Oscar Niemeyer (1988), Aldo Rossi (1990), Robert Venturi (1991), Christian de Portzamparc (1994), Norman Foster (1998), Zaha Hadid (2004), Jean Nouvel (2008) et bien d’autres. Pour plus d’informations sur cette distinction, visiter : http://www.pritzkerprize.com/about.

[2] Fondé en 1998, Amateur Architecture Studio est un bureau d’architectes qui fait de l’architecture durable son cheval de bataille. Selon son fondateur, cette architecture, qui travaille sur le terrain, est profondément humaniste, réaliste et intégrée à son environnement. Dans ses réalisations, conçues en rapport avec l’humain et la mémoire, il prône un slow build, c’est-à-dire une urbanisation qui accorde une large place à la population et la culture. Pour avoir une idée plus précise de la philosophie de cet atelier, visiter : http://www.chinese-architects.com/en/amateur/en/.

[3] Frédéric Edelman, « Le cercle des poètes retrouvés », in : Le Monde, 1er mars 2012, p. 22, disponible à : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/02/29/le-cercle-des-poetes-retrouves_1649785_3246.html#ens_id=1649286.

[4] Frédéric Edelman, Jérémie Descamps, « Un Chinois entre au panthéon de l’architecture », in : Le Monde, 1er mars 2012, p. 22. Une version électronique de cet article peut être consultée à l’adresse : http://www.lemonde.fr/culture/article/2012/02/29/un-chinois-entre-au-pantheon-de-l-architecture_1649784_3246.html#ens_id=1649286.

[5] Pour la première fois cette année, l’École de Chaillot, et plus particulièrement son département formation de la Cité de l’architecture et du patrimoine, a invité un architecte étranger pour prononcer sa leçon inaugurale. C’est Wang Shu qui a eu cet honneur. Lors de son intervention, organisée dans le cadre  d’un programme de coopération entre cette institution française et la Chine, Wang Shu a particulièrement insisté sur la question de la bonne relation du présent au passé. Lire un article consacré à son passage dans cette école et disponible à : http://www.citechaillot.fr/fr/auditorium/conferences_et_debats/2224-wang_shu.html.

[6] Faut-il rappeler ici que la famille des souverains Song correspond à la XIXe dynastie qui a régné en Chine entre 960 et 1279. Fondée par un chef militaire du nom de Zhao Kuangyin, elle succéda à la période communément appelée « des Cinq Dynasties et des Dix Royaumes ». C’est sous le règne de cette dynastie que, pour la première fois au monde, des billets de banque furent émis. C’est sous sa domination également que la Chine se dota d'une véritable marine militaire et fut la première nation à faire usage de la poudre à canon dans ses conflits avec l’ennemi. On en retient deux périodes distinctes de cette domination : celle des Song du Nord et celle des Song du Sud. Sous le règne  des Song du Nord (960-1127), la capitale était la ville de Bianjing (l’actuelle Kaifeng) et l'empire s'étendait sur la plupart de la Chine historique. À partir de l’an 1127, les Song perdent le Nord du pays au profit d’une autre dynastie, celle des Jin, et se réfugièrent au sud du fleuve Yangzi Jiang. Ils y fondèrent un autre royaume, celui des Song du Sud (1127-1279) et établirent leur capitale à Lin'an (l’actuelle Hangzhou).

[7] Frédéric Edelman, Jérémie Descamps, op. cit.

[8] Lire : « Wang Shu. Leçon inaugurale de l'École de Chaillot », 31 janvier 2012, disponible en ligne à l’adresse : http://www.citechaillot.fr/fr/auditorium/conferences_et_debats/2224-wang_shu.html.

[9] Frédéric Edelman, Jérémie Descamps, op. cit.

[10] « Wang Shu. Leçon inaugurale de l'École de Chaillot », op.cit.

[11] Pour se faire une idée sur ces constructions qui poussent en Chine depuis les deux dernières décennies, consulter : Charlie Q. L. Xue, Building A Revolution. Chinese Architecture since 1980, Hong Kong: Hong Kong University Press, 2006, 2004 p.

[12] Pour mieux apprécier les conséquences et les transformations induites par cette urbanisation galopante, lire l’étude qu’a menée l’architecte hollandais Mars Neville sur ce thème et qui a donné lieu à un livre intitulé : The Chinese Dream: A Society under Construction, (en collaboration avec : Adrian Hornsby), 010 Publishers, 2008 (2nd Edition, 2010), 784 p. Un compte-rendu de cet ouvrage, intitulé « Enquête sur l’urbanisation chinoise », est disponible sur le site web du magazine terraeco.net à l’adresse suivante : http://www.terraeco.net/Enquete-sur-l-urbanisation,8462.html. Consulter aussi les quelques ouvrages suivants : Frederic Edelmann, In the Chinese City: Perspectives on the Transmutations of an Empire,  Actar Editor, 2008, 300 p. ; John Freidmann, China's Urban Transition, University Of Minnesota Press, 1st Edition, 2005, 196 p. ; Iker Gil, Shanghai Transforming, Actar Editor, 2008, 272 p. ; Thomas J. Campanella, The Concrete Dragon. China’s Urban Revolution and It Means for the World, Princeton Architectural Press, Reprint Edition, 2011, 336 p. ; et enfin, Dieter Hassenpflug, The Urban Code of China, Birkhäuser Architecture, 1st Edition, 2010, 176 p.

[13] Simone Veil, L'Enracinement, Prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain, 1ère éd. (due à Albert Camus), Paris : Gallimard, coll. : Espoir, 1949, 381 p. ; rééd. Gallimard, coll. : Folio essais, 1990, 384 p., disponible en plusieurs formats électroniques à  la bibliothèque virtuelle de l’Université du Québec : http://classiques.uqac.ca/classiques/weil_simone/enracinement/enracinement.html (Classiques des sciences sociales).

 

Mots clés : Chine, architecture,  urbanisme, paysage, architecture durable, écologie, matériaux recyclés, Wang Shu, Lu Wenyu, Hangzhou, modernité chinoise, Prix Pritzker, Amateur Architecture Studio, Ceramic House, Library of Wenzheng College, Université des beaux-arts Xiangshan, Ningbo Contemporary Art Museum, Ningbo Historic Museum.

 

Pour citer cet article :

 

Azzedine G. Mansour, « La Chine au panthéon mondial de l’architecture », in : Libres Expressions, 02 mars 2012 (https://azzedine-gm.blog4ever.com/blog/lire-article-501249-8752777-la_chine_au_pantheon_mondial_de_l_architecture.html).



08/03/2012
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